BIOGRAPHIE
José de los Camarones est le nom artistique dont José Galán est connu. Il nâit en Plazuela, dans le quartier de San Miguel, l’un des quartiers les plus « flamencos » de Jerez, le printemps de 1955. Etant petit, il raccompagné son père sur la tâche de « marisqueo » par le fleuve Guadalete ou par les villes de Puerto Real, El Puerto, San Fernando, où, il a débuté dans le chant avec « le Pregon de Marisqueo ». Il apprend aussi un métier, celui de « marisqueador », lequel il ne quittera jamais, car il continue de l’exercer. On peut dire que, lorsqu’il se réveillé à la vie, son amour pour le «flamenco » émergé, la passion pour le « jondo ».
Au cours de sa longue trajectoire artistique il s’est révélé être un connaisseur averti de tous les « palos de flamenco », en introduissant même certains « cantes » dans son répertoire tels que les « bamberas », « tarantos » o « tarantas » , que bien peu de « cantaores » entonnent actuellement. Il est l’auteur de presque toutes les paroles de ses chansons, paroles pleines de philosophie de la vie et d’amour pour les déshérités. Parmis ses « cantes » on peut citer les « tonás », « granainas », « malagueñas », « tientos », « tangos », zambras », « fandangos de Lucena », qui culminent par « verdiales », et, surtout, les puissantes « soleas » et les frissonnantes « seguiriyas » se trouvent parmi son « cante ». Qui n’a pas écouté Jose de los Camarones ne sait ce qu’est la passion pour le « flamenco », son dévoument total pour le « cante » et la profondeur d’un geste.
José de los Camarones a partagé scène avec des artistes de la taille de Chocolate, Curro de Utrera, el Lebrijano o Curro Malena. Il a remporté de reconnaissances innombrables comme le Melón de oro de Lo Ferro, Murcia ; Prix de Cante de Minas de Barcelona, La Llagosta ; deuxième prix national de Mirabrás de Sanlúcar. Deuxième Prix National de Córdoba, Prix National de El Candil de Manlleu entre autres. Ces récompenses lui on permit d’être dans la galerie des grands maîtres du « cante flamenco ».
La meilleure qualité de José de los Camarones est d’être une grande personne. Il pratique une philosophie de la vie qui le pousse à se lancer dans des projets éducatifs pour amener le « flamenco » aux enfants, à participer à toute proposition sans être intéressé par son propre avantage, pour être un ami de ses amis. A titre d’exemple, il y a des années, il a lancé un programme, avec le Centre des enseignants de Jerez, qui a permis de faire connaître « le flamenco » dans les différents centres éducatifs de la ville; ça s’est révélé comme une expérience formidable.
José de los Camarones, qui n’a jamais été mis en valeur par son grand art, il représente l’archétype éternel de l’âme tourmenté et de le génie du regard, prototype d’une race qui mâchent l’art avec une veritable faim dont son héritage artistique se traduit sur la toile de son être et dans de tablaos de son essence. Ce qui suit est le travail sur l’homme plutôt que sur le « cantaor », un voyage impossible vers la géographie inconnue d’une âme sincère, sans crainte des miroirs, mais avec quelques fantômes résidents.
Dans « Anclé mi alma », José de los Camarones fait face à une double quête : d’une part, un voyage intérieur plein d’amour et de poésie mystique, alternant ses propres paroles avec des poèmes de Kavafis, Neruda ou Chipi ‘La Canalla’. De l’autre, un voyage sonore extrêmement intéressant où les chansons sont accompagnées de guitare électrique, de trompette, de claviers ou de percussions, dans une production signée Josema Pelayo et arrangée par Dani Quiñones et Jorge Gómez. « Anclé mi alma », rappelons-le, a été édité conjointement par Serie Gong Productores et Satélite K.
Polyvalente là où il y en a, la brillante personnalité de José de los Camarones s’étend au-delà du domaine strictement musical et a également atteint le septième art. Ainsi, le célèbre réalisateur Gonzalo García-Pelayo n’a pas hésité à l’inscrire comme collaborateur dans quatre de ses derniers films : « Arrêtez d’interdire que je ne puisse pas tout désobéir », « C’est ainsi que Carne Quebrada a été filmée », « Siete Jereles » et « Alma Quebrada », une œuvre acclamée qui a été récemment projetée dans des lieux tels que le Musée Reina Sofía de Madrid et lors d’événements tels que le Festival du film de Lisbonne ou la Semaine internationale du film Seminci – Valladolid.
Rien, pas même les tapis rouges, ne semble échapper à la présence magnétique de ce cantaor né dans le quartier de San Miguel, employé depuis son enfance comme marchand de coquillages ambulant et devenu aujourd’hui une star recherchée, même, ce n’est rien, par Gucci, firme pour laquelle il a posé avec sa silhouette très particulière. Une figure de plus en plus monumentale.
Dans une interview , José a déclaré : « j’ai appris à m’aimer, à me respecter »
Ecrivain : Jose Luis Mata
DISCOGRAPHIE
ANCLÉ MI ALMA
Il est considéré parmi les meilleurs disques de l’année 2022. Dans cet album le cantaor mène une double recherche : d’une part, un voyage intérieur où poésie amoureuse et mysticisme vont de pair, alternant ses propres textes avec des poèmes de Kavafis, Neruda ou Chipi « Le Scélérat ». En revanche, un voyage sonore très intéressant, où les chansons sont accompagnées de guitare électrique, de trompette, de claviers ou de percussions
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EN CALMA LA NOCHE
Nous retrouverons dans cette œuvre la voix toujours puissante de José, l’âme de ses « Plages de San Telmo », de ses couchers de soleil et “d’un pregon” qu’il accomplit plus de trois cents ans et qui reste dans l’énigmatique coffret de la soniquete que ses aînés lui ont donné.
Chaque thème a été accouchés par l’écriture de José Galán, « José de los Camarones ». Même en étant des créations inédites, elles préservent l’essence de la pureté et du jondo. C’est un nouveau cadeau pour le palais flamenco, c’est une nouvelle offrande cette « En CALMA la noche ».
¡¡DANGER!!
Quand j’ai fini cet enregistrement et que je l’ai entendu, je me suis dit: c’est vraiment moi. Je ne voulais rien répéter. Les merveilleux défauts qui pourraient y être, y seront pour toujours. Nous le laissons comme ça pour montrer et me démontrer en même temps que l’être humain agit et se comporte selon l’état d’esprit, morale, spirituel et matériel moment. Cette merveilleuse source de créations musicales s’écoule sans que le protagoniste ne se rende compte, sinon tout art serait fictif.
JONDO
Dans le disque « Jondo », nous trouverons la « Seguidilla », « la Rondeña », « la Granaina » ou « le Fandango » dans ses deux formes réelles. Naturel et de Huelva; un tout spirituel qui, comme son nom l’indique, a été arraché des profondeurs de l’âme de José pour nous le donner.
Nous retrouverons dans chacun des thèmes ici rassemblés, une pièce de José de los Camarones, pour qui, du fait de la non-conformité de son travail artistique, le flamenco est le rituel qui le fait fuir des mauvaises pensées.
JOYANKA
José de los Camarones nous apporte dans ce nouveau travail l’essence du coin dans lequel il est né. Cette « Joyanka », loin d’être un simple accident géographique et étymologiquement justifié par « trou », est une rencontre avec lui-même et une intense réflexion sur sa propre vie. Et tout se reflète dans les différents sujets que nous trouvons.
Dans cet ouvrage, José invite à la réflexion, invite la rencontre avec soi-même, comme s’il s’agissait des postulats philosophiques les plus élevés. Mais du plus profond du flamenco, sans stridence conjuguant âme et noblesse.
RECAPACITANDO
Ce nouveau projet est caractérisé par une délicate subtilité dans le choix et l’exécution de ses « cantes ». Son contenu nous transporte du sérieux et de la pureté absolue d’une « Seguiriya » déchirée par les « Martinètes », à travers « Tangos » et « Letanias », pour nous ravir de la fragilité d’une Ballade pour « Bulerías », dont les paroles témoignent de la sensibilité du poète romantique. En bref, ce travail est une mosaïque de tonalités et de nuances qui forment un tout, devant lequel vous ne pouvez rester indifférent.
K1 es K1
Avec ce titre crypté, le chanteur de Jerez veut capturer sa manière particulière d’interpréter le phénomène du fandango. Les vastes connaissances qu’il possède sur l’un des styles de flamenco les plus populaires sont les siennes, qui déterminent réellement la transition entre le folklore et ce cosmos que l’on appelle le flamenco. À travers ces « cantes » pleins de nuances et de variations: les soi-disant indigènes, ceux de « Lucena », la « rondeña », la « granaína », la « media granaína », … qu’il fréquente et avec lequels il se sent à l’aise.